Dur, dur...

Publié le par Jean Vigne

Et voilà, c’est le deuxième livre de ma carrière de lecteur, assez longue je dois l’avouer qui m’indispose, au point de n’avoir qu’une envie, ne pas finir ce bouquin (mais je vais quand même faire l’effort, histoire de respecter l’auteur…). Non qu’il ne soit pas bien écrit, le style est coulant, agréable, bref, rien à redire. Non, ce qui me dérange dans ce livre, c’est l’histoire elle-même… mais de quoi parlons-nous exactement…

            De trois filles (femmes plutôt, la trentaine assumée), trois New-Yorkaises dont l’argent est le cadet des soucis (ça commence bien…). Aucun garçon ne résiste à ces filles, très belles au demeurant (ça continue). Et pourtant, au détour d’une conversation hasardeuse, les voilà à vouloir changer de vie (amoureuse, bien entendu). Celle qui couche avec tous les bipèdes bien proportionnés du coin va devoir se trouver un mari, celle qui ne couche avec personne va, au contraire, devoirs se farcir tous les surfeurs, DJ et autres joyeusetés du pâté de maisons. On en est à ce niveau...

            OK, l’idée n’est pas si mauvaise (question remise en question de son destin, on a vu pire), malheureusement, le peu qui pouvait être sauvé est massacré par une caricature à la Desesperate Housewives, l’humour en moins (beaucoup d’humour en moins). La pire des trois est, à mon sens, donnée par la pâle imitation de Gaby (dans la célèbre série)… jusqu’à l’écoeurement.

            Ce roman pourrait passer dans le milieu très select new-yorkais, à la rigueur dans la bourgeoisie mondaine parisienne, mais franchement, même si Laurent Weisberger semble bien connaître le milieu de la Jet-set américaine, elle aurait été plus inspirée de s’en éloigner. J’attendais au moins quelques coups de canifs bien aiguisés sur les milieux branchés de cette Amérique à deux vitesses, même ça, elle l’a raté…

            Sex, diamants et plus si affinité… très peu pour moi.

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